La situation humanitaire dans le territoire de Rutshuru en province du Nord-Kivu dans l'Est de la République Démocratique du Congo se détériore du jour au lendemain. Ceci consécutivement aux massacres perpétrés contre la population civile durant ces 3 derniers jours, soit du 26 au 28 novembre 2025 par la rébellion de l'AFC M-23.
Face à cette énième exaction perpétrée par la rébellion de l'AFC M-23, visiblement soutenue par l'armée Rwandaise contre la population civile, la situation humanitaire ne cesse de s'alarmer dans plusieurs parties sous occupations de ces derniers dont à Rutshuru. Des appels à l'action et l'aide humanitaire lancés pour secourir les personnes déplacées.
« Nous rappelons également que la situation de déplacés de guerre estimés à ± 1.000.000 de personnes est alarmante et qu'il ne fallait pas attendre la réouverture de l'aéroport de Goma pour acheminer l'aide humanitaire », alerte Aimé Mukanda Mbusa.
Réouverture controversée de l'aéroport de Goma fonce le clou dans la plaie !
La réouverture de l'aéroport de Goma qui n'est toujours pas effective depuis un certain temps, empêche de plus en plus l'acheminement de l'aide humanitaire vers les personnes dans le besoin urgent fuyant leurs milieux naturels pour se réfugier dans des agglomérations jugées un peu sécurisées.
« Cette aide humanitaire peu atteindre les nécessités sans nécessairement passée par l'aéroport de Goma », indique Aimé Mukanda Mbusa, notable du territoire de Rutshuru et activiste engagé de droits humains en province du Nord-Kivu.
On rappelle que l'aggravation de la situation humanitaire dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu est le résultat des massacres des 78 civils durant 3 jours, soit du 26 au 28 novembre 2025 dans les champs périphériques de Kishishe, par les rebelles du M-23.
Redaction Legon News.


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